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Au lointain velouté du jour qui se révèle


Au lointain velouté du jour qui se révèle, Le soleil découvre des pyramides d’or. Eclatantes, rosées, ces reines de l’aurore S’éveillent lentement, font éclore un appel.


« Approchez, sans crainte, venez donc nous cueillir ! Rêveurs ou pèlerins, souples contrebandiers. Mes chemins sont veines d’un sang hospitalier Abreuvant mes hôtes s’il faut en accueillir.


Mes vallées, mes pays, seront vos découvertes D’autant de légendes, tendres contemplations Pour qui veut méditer, qui veut la rémission,


Se cacher dans les creux de mes pétales vertes. » Ainsi l’Homme tourmenté dans le vent de la plaine Tourne son regard vers le tombeau de Pyrène.



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