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Perdu sur la montagne au couchant de la vie

Perdu sur la montagne au couchant de la vie,

Et tenant dans ses mains des pétales de rose

Un vieillard aux yeux clos dans une aube morose,

Grise, fais le deuil d’un amour inassouvi.


Ces larmes de rosier sont déjà bien ternies

Et flétries par le temps qui n’a guère épargné

Les souvenirs d’antan. Destructeur acharné

Au sablier de fer, couperet affermi.


Pourtant, dans le brouillard, on ne peut te saisir,

Grain qui dévale les pentes de la mémoire,

Notre vieux monsieur garde un secret espoir

De revoir un beau jour l’objet de ses soupirs.


Brouillard implacable, fuis, pour que resplendisse

La face recherchée, tel un bateau sans port.

Laisse le contempler, amer fruit de l’effort,

Le visage oublié dans la nuit de son fils.



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